Pourquoi ne pas essayer le régime pesco-végétarien ?
Saumon,
sardine, cabillaud, le régime pesco-végétarien met le poisson à
l’honneur et les fruits de mer et crustacés. S’ils sont consommés en
quantités plus importantes que dans l’alimentation classique, ils ne
sont que l’une des caractéristiques de ce régime, qui supprime la viande
et fait manger beaucoup de légumes.
De quoi s’agit-il ?
Il y a plusieurs façons d’être végétarien
et parmi les multiples variations du végétarisme, le régime
pesco-végétarien est très populaire. Cela consiste àsupprimer les
produits animaliers de son alimentation mais pas les produits de la mer.
Théoriquement, le végétarisme exclut
tout produit animal y compris la chair du poisson et celle des fruits de
mer etc. mais en réalité, il existe de nombreuses adaptations du régime
végétarien et surtout, des adaptations personnelles, la plupart du
temps pour des questions de simples préférences alimentaires et de choix
pour la santé.
Cette alimentation sans viande mais avec
poisson, est donc rarement une démarche éthique comme les végétariens
stricts. Elle convient toutefois en tant que transition vers le
végétarisme et d’un point de vue santé, elle offre des avantages non
négligeables.
L’intérêt du poisson
L’intérêt nutritionnel du poisson en
général, c’est son apport en protéines animales et sa faible teneur en
calories, en comparaison à la viande puisqu’il contient moins de
lipides. Même les poissons gras sont considérés comme des sources de
lipides plus saines, puisqu’il s’agit d’acides gras insaturés ou Oméga-3, dont les vertus pour la santé sont désormais bien connues.
Le poisson est également une bonne
source de phosphore, de zinc et de vitamines A et E. Source de calcium,
le poisson est une excellente source de sélénium, un antioxydant
(oligo-élément) fabuleux qui ne se trouve que dans les aliments et qui,
avec la vitamine E, prévient le vieillissement des cellules. Les
coquillages, le thon et le hareng sont d’excellentes sources de
sélénium.
Quels peuvent être les bienfaits santé ?
Des repas sans viande
peuvent être bénéfiques à condition de s’assurer que l’on couvre ses
besoins en acides aminés essentiels et en fer, pour citer les principaux
risques de carences dus à l’absence totale de viande.
Dans certaines parties du monde, la
consommation de viande est faible (dans la cuisine traditionnelle)
sinon, elle est plus importante que celle de la viande (Japon,
Groenland, Polynésie française, pourtour méditerranéen…) et ces
traditions fascinent les scientifiques qui conduisent de multiples
études pour établir le lien entre l’alimentation et le faible taux de
maladies cardio-vasculaires.
Avec le régime pesco-végétarien, à
condition que les sources de poissons et fruits de mer soient assez
diversifiées et que l’alimentation globale soit équilibrée, selon les
études déjà disponibles on peut s’attendre à :
- un faible taux de cholestérol
- pas d’hypertension
- une diminution du risque d’infarctus
- pas de surpoids
- pas de diabète
Attention, il existe des régions où l’on
mange beaucoup de poissons et pourtant, une partie de la population
souffre d’obésité. Manger du poisson tous les jours ne garantit pas de
rester mince. Privilégiez la cuisson de poisson en papillote et
choisissez soigneusement vos matières grasses.
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